La municipalité de Nice, à l'instar de plusieurs autres grandes villes, a décidé vendredi, lors du conseil municipal, de reporter à 2014 l'application de la réforme prévoyant le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, a-t-on appris auprès de ses services.
Selon le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, qui s'est prononcé vendredi matin en conseil municipal contre la réforme, celle-ci devrait coûter annuellement à sa ville "4,2 millions d'euros". Il ressort d'une consultation lancée le 28 septembre 2012 auprès des parents d'élèves et de divers personnels et intervenants dans les écoles niçoises que "81% des répondants ne souhaitent pas de modification de la journée scolaire", selon la mairie.
Les communes ont jusqu'au 31 mars pour faire savoir si elles entendent appliquer la réforme dès 2013, ou si elles attendront la rentrée 2014.