Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a expliqué lundi sur France Inter que la grève de mardi contre la réforme des rythmes scolaires venait en réponse à une mesure engagée "sans mettre vraiment les moyens sur la table".
"La manière dont a été engagé le débat sur les rythmes scolaires passe à côté de l'essentiel. On engage cette réforme sans mettre vraiment les moyens sur la table (...) : on dit aux collectivités locales d'assumer les conséquences financières de ce choix", regrette le sénateur de Paris, qui parle d'une "équation difficile à tenir".
D'après lui, le sujet qui inquiète les enseignants et les parents d'élèves est donc "moins la question des 4 jours et demi mais la question de : 'Comment on va s'occuper de tous ces enfants qui sont en difficulté ? Est-ce qu'on met les moyens pour les mettre vraiment à niveau ?' ".