Bientôt fini les coupures de réseau dans le métro ? C'est du moins l'ambition de SFR. L'opérateur de téléphonie mobile a signé avec la RATP un accord de partenariat non-exclusif pour déployer la 3G et la 4G dans les stations de métro et les gares RER du réseau parisien. Un service destiné exclusivement à ses abonnés mobiles.
La totalité du réseau équipé fin 2015
SFR garantit que cet accord, qui court sur 12 ans à compter du mois de septembre 2012, "va permettre aux détenteurs de smartphones et de tablettes de bénéficier de tous leurs services internet mobile (...) aussi bien dans les stations que sur les quais ou dans les trains".
Ce sont les stations les plus empruntées de la ligne 1, c'est à dire Châtelet et Gare de Lyon, qui bénéficieront d'une connexion Internet dès le 1er octobre. D'ici 2013, SFR prévoir de couvrir l'intégralité de la ligne 1 du métro, ainsi que la grande majorité des lignes du RER A et B. "La totalité des stations de la RATP sera équipée avant fin 2015", est-il précisé dans le communiqué.
"Notre objectif est d'avoir couvert 75 % des usagers du métro et du RER d'ici fin 2014, ce qui représente environ les 170 plus grandes stations de métro et gares de RER", a insité lundi, lors d'une conférence de presse, Alexandre Wauquiez, directeur du marketing du réseau SFR
Les autres opérateurs sollicités
Ces nouvelles technologies, qui remplaceront à terme la 2G actuellement déployée dans les couloirs du métro parisien, ne seront donc dans un premier temps accessibles que pour les abonnés de SFR. Les autres opérateurs sont toutefois invités à se joindre au partenariat, a souligné le PDG de la régie de transport Pierre Mongin.
Pour offrir ce nouveau service à ses abonnés, l'opérateur prend à sa charge une partie des investissements nécessaires en termes d'infrastructures et d'équipements et devra également verser une redevance à la régie de transports, dont le montant n'a pas été communiqué.
Pas d'augmentation des tarifs
Le nouveau PDG de SFR Stéphane Roussel a assuré que les investissements de l'opérateur n'auraient "aucun impact financier pour les clients". Le PDG de la RATP a assuré pour sa part que cet accord ne ferait évoluer le prix du ticket "d'aucune sorte". Soucieux de rassurer les voyageurs, Pierre Mongin a également précisé que le développement de la 3G et de la 4G n'aurait "aucun impact amplificateur en matière d'ondes". "Nous sommes très largement en dessous des normes", a-t-il dit.