Les contrôleurs des régions Auvergne et Bourgogne, ainsi que de l'établissement Lyon-Valence-Saint-Etienne, en Rhône-Alpes, ont décidé de faire valoir leur droit de retrait jeudi, après l'agression d'un des leurs dans le Doubs, entraînant de fortes perturbations du trafic.
En Rhône-Alpes, un "grand nombre de trains", tant TGV que TER, a été supprimé depuis le milieu de l'après-midi, à la suite du mouvement de solidarité des contrôleurs de la région. Ces perturbations "se poursuivront dans la soirée", précise la SNCF, qui va assurer "un certain nombre de liaisons" par cars pour remplacer les trains supprimés. La SNCF a invité les usagers à différer si possible leur voyage.
Sur l'établissement Lyon-Valence-Saint-Etienne, "99% des contrôleurs" ont exercé leur "droit de retrait", a assuré Romain Trombetta, délégué CGT.
Les contrôleurs des régions Bourgogne et Auvergne exerçaient eux aussi leur droit de retrait à leur prise de service, a-t-on indiqué de sources syndicales. "Tous les personnels sur Dijon exercent leurs droit de retrait", a-t-on indiqué à la CGT. "Toute la région Auvergne a fait également valoir son droit de retrait", selon le représentant CGT de cette région pour les contrôleurs. Dans la région Auvergne, un des trois trains de fin de journée au départ de Clermont-Ferrand et à destination de Paris a été annulé. Pour les autres trains, "c'est au coup par coup", a-t-on indiqué à la direction Auvergne de la SNCF.