Le ministre des Transports, Thierry Mariani, a qualifié vendredi l'agression d'un contrôleur de la SNCF à Marseille d'"inadmissible", mais a jugé que le droit de retrait, exercé par l'ensemble des contrôleurs en Paca, n'était pas forcément justifié. "D'abord, bien sûr, je pense au contrôleur et j'espère qu'il se rétablira le plus rapidement possible", a déclaré à l'AFP M. Mariani, jugeant cet acte "totalement inadmissible".
"Je comprends l'émotion des collègues, mais je me permets quand même de rappeler que le droit de retrait, c'est en cas de menace grave et immédiate. A Marseille, un policier a été victime dans le cadre de son devoir et il n'y a pas eu de droit de retrait. Le droit de retrait, c'est quand même quelque chose qu'il ne faut pas banaliser, même si je considère que l'agression d'une personne en service, ce n'est jamais banal", a ajouté le ministre.
"En l'état actuel des informations que j'ai, ce n'est pas, à mon avis, un droit de retrait qui serait justifié", a-t-il estimé.