La CGT-cheminots a dénoncé mardi la nouvelle liberté tarifaire accordée à la SNCF par l'Etat, estimant qu'elle représentait "une remise en cause du service public", et a jugé le financement du système ferroviaire inadéquat.
"L'Etat répond au souhait de la SNCF qui demandait une plus grande liberté tarifaire", écrit la CGT dans un communiqué, estimant que "cette nouvelle politique tarifaire tourne le dos au concept de transport populaire accessible à tous".
Un décret du 31 juillet supprime le principe des périodes de pointe ou creuses en seconde classe qui étaient fixées longtemps à l'avance et ne pouvaient pas être modifiées. "Cette réforme ne va pas simplifier la lisibilité de la gamme tarifaire pour les usagers puisque nous allons passer à une tarification évolutive en fonction du taux de remplissage du train", juge la CGT.