"Si l'entreprise n'engage pas des négociations, il est certain que l'on va vers quelque chose qu'on veut éviter. Tout ne va pas bien." Interrogé dimanche soir par Europe 1, Philippe Beaumont, le secrétaire général adjoint de la FGAAC-CFDT, qui représente un quart des conducteurs, n'a pas exclu un risque de paralysie du réseau SNCF par une grève les quatre week-ends de décembre.
Invité dimanche matin du Grand Rendez-Vous, Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, avait, lui, assuré : "tous les trains circuleront à Noël". "Je dis tant mieux cela veut dire que l'on aura trouvé un accord dans le cadre des négociations", a commenté le syndicaliste qui a souligné : "les années noires de la SNCF sont toujours là : on ne peut que fonctionner avec des préavis de grève dans cette entreprise. On nous a poussés jusqu'au bout et malheureusement on a été obligés de déposer un préavis pour être reçus et enfin discuter".