Une demi-heure de retard en moyenne. C'est le délai supplémentaire qui affecte les trains en gare de Pau, Dax, Bayonne et Bordeaux, dans le Sud-ouest, depuis l'accident de Denguin, survenu le 17 juillet, annonce Sud-Ouest. Depuis l'accident, qui avait fait une quarantaine de blessés, la SNCF est obligée de gérer manuellement le trafic.
Les trains passent au ralenti. A l'origine de l'accident : le système de signaux automatiques. Un train régional avait percuté un TGV en raison d'un signal anormalement passé au vert. L'enquête avait révélé que des rongeurs avaient endommagé les gaines d'isolement des câbles, déréglant les feux.
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Depuis l'accident, la SNCF, sur ordre de l'autorité nationale de sécurité ferroviaire, est contrainte de "gérer manuellement cette portion de la voie", explique le quotidien. Les trains roulent donc au ralenti, autour de 30km/h.
Les retards s'accumulent. Même si le trafic s'est peu à peu amélioré depuis l'accident, les trains se font plus rares sur la portion endommagée : "Là où passait un train toutes les 10 minutes, on en fait partir un toutes les demi-heures", explique le chef d'escale de Pau dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest. Vendredi, il fallait compter avec une demi-heure de retard pour tous les TGV à l'arrivée à Pau.
Et côté TER ? Du côté des RER, "100 % du trafic est assuré", avec tout de même des différences selon les liaisons : entre Bordeaux et Tarbes, seuls 7 trains sur 10 circulent normalement, des bus ayant été mis en place pour le reste des voyages. Entre Bayonne et Tarbes, on voyage à la même proportion en bus et en train.
En revanche, il faudra compter avec seulement 60 % du trafic Intercités entre Bayonne (ou Hendaye) et Toulouse. Il faudra surtout s'armer de patience : la situation pourrait durer encore plusieurs semaines, à cause des expertises.