SNCF : la fin de la grève votée à Toulouse

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avec AFP , modifié à
MOUVEMENT SOCIAL - Ils représentent 63% des conducteurs de la région Midi-Pyrénées. La CGT-Cheminots voit dans les amendements du gouvernement de "l'enfumage".

Le mouvement s’essouffle-t-il ? Les conducteurs de trains du centre SNCF de Toulouse ont décidé jeudi de reprendre le travail vendredi et le taux de participation au mouvement social est en baisse.

A Toulouse on reprend le travail. Les conducteurs de Toulouse, qui représentent 63% des conducteurs de la région Midi-Pyrénées, ont voté en assemblée générale la fin de la grève entamée il y a neuf jours par 40 voix contre 30, a précisé la direction régionale dans un communiqué.

D'autres assemblées générales se tenaient au même moment dans d'autres centres de la région. Sans préjuger de leur issue, la SNCF voit dans la décision des conducteurs de Toulouse l'augure d'une "amélioration notable" du trafic ferroviaire dès vendredi. La décision des conducteurs de Toulouse, où les cheminots sont généralement fortement mobilisés, est intervenue au lendemain du vote par les députés d'amendements au projet de réforme ferroviaire. Ces amendements avaient pour objet de rassurer la CGT-Cheminots et SUD-Rail, à l'origine de la grève lancée il y a neuf jours.

Un taux de participation en baisse. Le taux de participation à la grève reconductible des cheminots lancée par la CGT et SUD-Rail était de 10,48% pour l'ensemble du personnel jeudi matin, selon la direction de la SNCF. La baisse par rapport au 1er jour de grève est de plus de 17 points. "C'est un effritement continu", a indiqué à l'AFP Patrick Ropert, directeur de la communication à la SNCF, soulignant qu'"il ne reste que 1/10è de salariés en grève", soit moins de 10.000 personnes.

La CGT garde le cap. Le patron de la CGT-Cheminots, Gilbert Garrel, estime pour sa part que les amendements au projet de réforme ferroviaire votés par les députés étaient "beaucoup d'enfumage". Le syndicaliste montre ainsi la volonté des cheminots de le la CGT de rester mobilisés, bien que le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, ait estimé pour sa part que la grève était "sans doute" arrivée à "un tournant", mais qu'il revenait aux cheminots de "décider eux-mêmes" de l'arrêter.

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