L'info. La grève se poursuit et la facture augmente pour la SNCF. Selon Guillaume Pepy, le mouvement contre la réforme ferroviaire, qui rentre dans son neuvième jour, a déjà coûté 153 millions d'euros à la compagnie. Le patron de la SNCF a lancé "il est temps de se remettre au travail" aux grévistes dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France jeudi. "Les cheminots sont légitimistes. Ils respectent les lois. L'Assemblée nationale vote aujourd'hui la réforme ferroviaire... Une fois que la démocratie s'est exprimée, il serait à l'honneur du mouvement qu'il s'arrête", explique Guillaume Pepy.
Un tiers du résultat de la SNCF. Le patron de la SNCF a remis en perspective le coût de la grève : "On a perdu 153 millions d'euros, ça fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l'année dernière. C'est énorme". Il estime donc qu'il "est temps de se remettre au travail au service public."
Des pertes partagées. La direction est restée ferme face au mouvement de grève et a déjà assuré qu'il n’y aura aucun accord concernant un possible étalement des retenues salariales liées aux jours de grève. Pas d'étalement des jours grève sur plusieurs mois et depuis le huitième jour, la bascule a eu lieu : les jours de grève ne sont plus décomptés des congés, mais deviennent des pertes nettes sur le salaire. Ce qui explique peut-être la baisse de la mobilisation observée ces derniers jours.
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Un mouvement qui se poursuit. Les assemblées générales de cheminots quand même reconduit la grève à la journée de jeudi pour tenter d'influencer les députés qui débattent à l'Assemblée nationale de la réforme ferroviaire. Pendant ce temps, les députés ont validé mercredi soir un point clé de la réforme ferroviaire, l'organisation du futur groupe SNCF, en en renforçant son unité pour convaincre les grévistes de cesser leur mouvement entamé depuis plus d'une semaine.
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