"Les gens sont choqués. Et ils veulent des réponses", dit Marc Laengy, délégué CGT. Au lendemain de l'agression de leur collègue, les contrôleurs de Strasbourg étaient partagés vendredi entre l'émotion et la volonté d'obtenir de la SNCF des engagements sur le nombre d'agents dans les trains. "Cette agression, c'est un problème de société. Mais quand on supprime des agents dans les trains, sur les quais, ça devient des zones de non-droit", poursuit le représentant syndical.
Bernard Mortellier, 54 ans, poignardé jeudi matin de huit coups de couteau dans le train Lyon-Strasbourg, travaillait comme contrôleur à Strasbourg depuis plusieurs années. Sa photographie est accrochée dans le couloir menant à la "salle d'écriture" où les contrôleurs prennent leur service.