Une passagère d'un TGV Lyon-Paris du 8 février 2010 vient de remporter son procès contre la SNCF pour "défaut de ponctualité, de sécurité et d'informations". La SNCF a été condamnée à lui verser 300 euros de dommages et intérêt, 500 euros de frais de justice et le remboursement du billet de train (87 euros), selon le site du quotidien régional Le Progrès.
Parti vers 8 heures, son train s'immobilise sur les voies quinze minutes plus tard à cause d'une rupture de caténaire. Le TGV arrivera à Paris à 16h32, soit six heures après l'horaire prévu. Surtout, la jeune femme dénonce le manque d"informations durant la longue attente. "Nous avons eu trois messages au plus, nous indiquant que la SNCF faisait le nécessaire pour rétablir la circulation.Cent cinquante repas ont été servis, alors que nous étions 300 passagers", explique-t-elle au Progrès.
A la tête d'une petite entreprise, elle perd tous ses clients parisiens, huit rendez-vous calés dans la journée. Au final, elle estime que cette condamnation est "une victoire. Je pense que cela va faire bouger les choses", ajoute-t-elle.