A Sarcelles, dont Dominique Strauss-Kahn a été maire dans les années 90, la nouvelle a circulé comme une traînée de poudre vendredi matin. "On a eu des coups de fils à six heures du matin, on m'a réveillée on m'a dit : 'mets ta télé, Strauss-Kahn va être libéré'", a ainsi confié une habitante au micro d'Europe 1 quelques heures après les assertions du New York Times mettant à mal la crédibilité de l’accusatrice.
"Un coup monté"
"C'était sûr que c'était un coup monté","c'est comme l'affaire Dreyfus cette histoire-là"... sur le marché, les commentaires allaient bon train vendredi matin. Et les Sarcellois attendent maintenant que l'ancien président du FMI s'exprime : "il faut qu'il parle, qu'il raconte son histoire", estimait l'un.
Pour beaucoup, le retour de DSK en France est une évidence, certains allant même jusqu'à envisager sa candidature à la présidentielle.