L’ancien chef de l’Etat a accordé sa première interview depuis qu’il a quitté l’Elysée il y a deux ans. Interrogé par Gilles Bouleau, de TF1, et Jean-Pierre Elkabbach, pour Europe 1, Nicolas Sarkozy est longuement revenu sur sa mise en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel dans l'affaire des écoutes téléphoniques.
Un silence que l’ancien président a décidé rompre car il estime, "que la situation était suffisamment grave pour que je dise aux Français ce qu’il en était de l’instrumentalisation politique d’une partie de la justice aujourd’hui", a-t-il estimé dès le début de l’entretien.
"Je ne suis pas un homme qui fuit ses responsabilités. Mais enfin, j’en appelle à la conscience de chacun de chacun de nos compatriotes : est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes depuis le mois de septembre de l’année dernière ?", a-t-il demandé. "Je suis profondément choqué de ce qui s’est passé. Je ne demande aucun privilège. Mais si j’ai commis des fautes, j’en assumerai toutes les conséquences", a-t-il prévenu.
L'intégralité de l'interview :
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