"Tout s'est bien passé" sur le plan de la sécurité autour du sommet du G20 à Cannes et de l'"alter-sommet" de Nice, achevés vendredi, s'est félicité le ministère de l'Intérieur, faisant néanmoins état de 24 placements en garde à vue. "Le dispositif mis en place pour assurer la sécurité des délégations de chefs d'Etat et de gouvernement et des habitants (...) était adapté et assez dissuasif, notamment à la frontière italienne. Il n'y a pas eu de débordement", a affirmé un porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet.
Le ministère a décompté au total sur le département des Alpes-Maritimes "89 contrôles (d'identité aux postes de police, NDLR) ou interpellations et 24 placements en garde à vue" depuis le 1er novembre. Huit Espagnols en possession d'armes de 6e catégorie ont été jugés par le tribunal correctionnel de Nice cette semaine. Trois d'entre eux ont été condamnés à quatre mois de prison, dont trois avec sursis, et incarcérés mercredi. Le parquet, qui avait requis entre 5 et 10 mois de prison ferme, a fait appel. Quatre des cinq autres Espagnols, interpellés jeudi en possession d'objets suspects, ont été relaxés vendredi par le même tribunal et remis en liberté, selon le parquet de Nice. Le cinquième, mineur, sera jugé plus tard. Enfin, deux Français, interpellés jeudi pour le même motif, ont été relâchés sans être poursuivis.
Quelque 12.000 personnels des forces de l'ordre (gendarmes, police nationale, sécurité civile, policiers municipaux, etc.) ont été déployés dans les Alpes-Maritimes à l'occasion du G20 et du contre-G20.