A la veille d'une grève massive dans les écoles, collèges et lycées de toute la Seine-Saint-Denis, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, s'est rendue mercredi dans une école primaire à Bondy. Alors que 4.000 postes d'instituteurs manquent toujours à l'appel, la locataire de la rue de Grenelle a annoncé plusieurs mesures spécifiques pour s'attaquer à la pénurie de profs dans le 93.
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Un concours supplémentaire. Selon les informations d'Europe 1, en plus du concours classique pour devenir instit, un concours spécial pour l'académie de Créteil va être créé dès la prochaine rentrée. Objectif ? Les candidats qui ont raté la sélection dans d'autres académies plus recherchées comme Bordeaux ou Toulouse, auront ainsi une deuxième chance et pourront aller enseigner dans le département de Seine-Saint-Denis, s'ils en ont envie.
Miser sur des jeunes issus du 93. La deuxième mesure phare, c'est de miser sur des jeunes originaires de Seine-Saint-Denis. Plutôt que d'avoir des profs peu motivés à l'idée d'aller enseigner dans le 93, le ministère de l'Education veut former des jeunes issus du département. Leurs études seront payées à partir du Master 1 et en échange, ils enseigneront quelques années dans les écoles, collèges et lycées de Seine-Saint-Denis.
500 postes supplémentaires. Najat Vallaud-Belkacem s'est aussi engagé à la création de 500 postes dans le primaire d'ici 2017 tout en rappelant que 300 postes avaient déjà été créés.
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Recherche enseignant désespérément. La Seine-Saint-Denis manque cruellement de profs au point que des parents d'élèves de la ville de Saint-Denis, exaspérés par les classes sans enseignant ou surchargées depuis la rentrée, ont créé "un ministère du bonnet d'âne" pour interpeller les services de l'Etat.