"On ne savait pas à quoi s'attendre. C'est de la folie, c'est génial, c'est extraordinaire, on est super contentes". La surprise a été totale pour les deux actrices, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, héroïnes de La vie d'Adèle du Franco-tunisien Abdellatif Kechiche, qui a remporté dimanche la Palme d'or du 66e festival de Cannes.
Une première pour un film qui parle aussi ouvertement et crûment d'homosexualité. Mais "c'est un film qui est plus universel que ça", préviennent les deux jeunes femmes au micro d'Europe 1, qui confient ne jamais avoir hésité à faire ce film. "C'est une histoire d'amour, et pas juste une histoire d'homosexuelles", soulignent-elles. "Mais si ça peut ouvrir des portes, faire passer un message et rendre les gens plus tolérants, c'est bien", ajoutent-elles.
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Même surprise du côté du prix féminin d'interprétation, Bérénice Bejo, qui n'a pas su trouver ses mots sur scène. "Je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit moi", explique l'actrice, sur Europe 1, lundi matin. "J'ai eu deux minutes de black-out, j'ai dû me reconcentrer pour essayer de retrouver mes esprits et pouvoir remercier de tout coeur l'équipe et Asghar Farhadi [le réalisateur iranien du film Le passé, NDLR].