Ziad Takieddine, homme d’affaires au coeur de l’affaire Karachi, soupçonné d’avoir versé des rétrocommissions pour financer la campagne d’Edouard Balladur en 1995, a affirmé jeudi sur Europe 1 qu’il n’avait "aucune connaissance d’une quelconque rétrocommission". Surtout, l’homme, entendu pendant près de 10 heures par le juge Von Ruymbecke vendredi, a évoqué un "complot contre le président de la République". "Celui qui doit répondre de ses actes sur l’ensemble du dossier, de 1996 à aujourd’hui, s’appelle Dominique de Villepin", a-t-il accusé.