Bernard Tapie, mis en examen pour escroquerie en bande organisée, a jugé lundi sur France 2 que c'est l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy qui était visé "dans les faits" par l'enquête sur la sentence arbitrale dont il a bénéficié à propos de la vente d'Adidas.
"On a essayé de l'accrocher. C'est lui qu'on visait dans les faits", a affirmé l"homme d'affaires qui s'est dit victime d'un "acharnement médiatique". A la question de savoir qui avait pris la décision, Bernard Tapie a répondu: "Mme Lagarde", ministre de l'Economie de l'époque. "Il n'est pas pensable, aucunement, que (Nicolas Sarkozy) n'ait pas donné son feu vert. Il a forcément donné son feu vert", a encore dit Bernard Tapie.