"Une entreprise n'est pas un gadget de luxe. Une société de presse n'est ni un jet privé, ni un yacht. Encore moins une villa cossue à Saint-Tropez que l'on pourrait saisir sans hypothéquer l'avenir des 1.200 familles qui en tirent revenus", peut-on lire dans le communiqué adressé lundi soir aux juges de l'arbitrage Bernard Tapie par les syndicats SNJ autonome, CGC et SNJ-CGT du groupe Nice-Matin dont font partie La Provence et Nice-Matin.
Selon Le Monde, en effet, les juges Tournaire et Daïeff doivent encore se prononcer sur la demande de saisie des parts de l'homme d'affaires dans la SA Groupe Hersant Media (GHM), les journaux La Provence et Nice-Matin, rachetés par Bernard Tapie à la fin de l’année 2012 pour un montant de 25 millions d’euros.
Or, selon les syndicats, "saisir les parts de Bernard Tapie dans GHM, c'est condamner l'ensemble de ce groupe de presse à un immobilisme financier qui va conduire nos titres, en pleine mutation, tout droit à la liquidation judiciaire", s'alarment-ils.
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