La rencontre a duré près d'une heure. François Hollande a reçu dimanche à l'Élysée les responsables de la communauté juive, et promis une "mobilisation totale de l'État contre toutes les menaces terroristes", au lendemain du démantèlement d'un groupe islamiste. "Rien ne doit être toléré, rien ne doit passer. Tout acte, tout propos sera poursuivi avec la plus grande fermeté", a martelé le chef de l'État, annonçant des mesures concrètes.
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"Les lieux de culte seront encore davantage surveillés et protégés", a-t-il ainsi annoncé, évoquant l'"intransigeance" des pouvoirs publics dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme. François Hollande a aussi évoqué l'opération policière de la veille, qui a "permis d'anéantir, de mettre hors d'état de nuire une cellule islamiste dont tout laisse penser qu'elle avait déjà frappé et qu'elle pouvait aussi le faire dans les prochaines semaines".
François Hollande promet la "mobilisation totale" :
Richard Prasquier "soulagé"
Richard Prasquier, le responsable du Crif, s'est dit au micro d'Europe 1 "soulagé par le fait que les services de la République, dans leur ensemble, ont pris la mesure du danger que représentait l'islam radical en France". Il a aussi estimé que la "composante antisémite" était "un des éléments essentiels" de l'islam radical. Mais, a-t-il ajouté, "c'est l'ensemble de la communauté nationale qui doit se défendre contre des valeurs qui ne sont pas du tout celles de la République".
Joël Mergui, président du Consistoire israélite de France, a de son côté estimé qu'"être complaisant vis-à-vis de l'islam radical, c'est être complaisant vis-à-vis du nazisme" et appelé à "trouver une solution à un mal qui s'appelle la haine des Juifs".