Le juge antiterroriste français Marc Trévidic et sa collègue Nathalie Poux, en charge des investigations sur l'assassinat des moines français enlevés puis tués en 1996, sont arrivés dimanche en Algérie pour une visite d'une semaine, trois ans après en avoir fait la demande. L'exhumation des cranes a donc eu lieu en présence des magistrats mardi.
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Les opérations menées par la justice algérienne. Lundi, le ministre de la justice algérien, Tayeb Louh a réaffirmé que Marc Trévidic allait travailler sous l'autorité d'un juge algérien. "L'exécution de la procédure rogatoire et l'application des procédures seront effectués par le juge algérien en charge de l'affaire", a ainsi indiqué le ministre. Ce dernier a également précisé que les autopsies seraient bien pratiquées par la partie algérienne en présence des juges français. Il s'agit "de souveraineté nationale", a-t-il argué, en assurant qu'il s'agit également des "usages internationaux".