"La nuit, c'est une période très très particulière, durant laquelle tout un processus mental peut se produire qui fasse changer l'individu par rapport à sa détermination et par rapport à ses objectifs", a décrypté un ancien négociateur du Raid, Christophe Caupenne, sur Europe 1. Selon lui, "tous les coups de feu, tout ce qui peut le réveiller, toutes ces choses-là participent à le laisser sous un état de tension important, qui doit permettre de débloquer quelque chose au niveau de ses réactions".
Par ailleurs, a indiqué Christophe Caupenne, "le fait qu'il ait beaucoup parlé hier (mercredi, ndlr) et qu'il en a terminé pour l'instant ça peut vouloir dire qu'il a eu une posture de testament verbal avec les négociateurs. Le fait qu'il se soit radicalisé depuis n'est pas vraiment un bon indicateur. Peut-être que dans sa tête il est totalement verrouillé".
Quant à la durée de l'assaut, elle peut-être "sans limite". "La seule limite, c'est l'état de vigilance de l'individu. S'il a des réserves, il peut tenir longtemps, même si, là maintenant, il est privé d'eau et de confort particulier", a enfin précisé l'ancien négociateur du Raid.
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