La ministre de la Santé Marisol Touraine a mis en avant jeudi "la sécurité renforcée" autour du médicament Diane 35, un temps retiré du marché français au vu des risques de thrombose mais qui va y revenir sur décision de Bruxelles.
"Le volontarisme et l'initiative française (de saisir les instances européennes) a permis d'apporter une sécurité renforcée pour l'ensemble des citoyens européens", a jugé la ministre sur RTL.
"L'agence européenne a considéré que des restrictions devaient être apportées à la prescription de Diane 35 (...) que ce médicament présente un intérêt pour certaines formes d'acné, mais qu'il ne peut en aucun cas être prescrit systématiquement comme c'était le cas auparavant", a-t-elle poursuivi. "La Diane 35 pourra être prescrite mais seulement en 2e intention, c'est-à-dire une fois qu'on aura essayé d'autres traitements", a expliqué Marisol Touraine.