Valérie Trierweiler a assigné de nouveau en diffamation les auteurs de La Frondeuse, ainsi que leur éditeur, en raison du délai de trois mois de prescription pour ce type de délit, a expliqué vendredi l'entourage de la compagne du président François Hollande. Le délai de prescription pour la diffamation dans ce cas précis s'achève vendredi.
Le 10 décembre, lors de l'audience consacrée à cette plainte en "diffamation et atteinte à la vie privée", l'un des auteurs, la journaliste Alix Bouilhaguet, ne s'était pas présenté et ne s'était pas fait représenter. Vivant aux Etats-Unis, elle avait mis en avant une impossibilité de se déplacer. Cette absence avait été un des motifs soulevés par la défense pour réclamer la nullité de la procédure. Le tribunal avait fixé alors sa décision au 28 janvier sur ces questions de procédure. Le fond n'avait pas été abordé.
L'entourage de ValérieTrierweiler a expliqué la nouvelle assignation pour diffamation par le délai de prescription et par la volonté de la Première dame qu'Alix Bouilhaguet ne puisse pas éviter la procédure. S'agissant de l'autre motif de la plainte de Valérie Trierweiler, "l'atteinte à la vie privée", son entourage a fait valoir que la prescription était de cinq ans dans ce domaine et qu'il n'y avait pas lieu de faire une nouvelle assignation.