"J’adore la Bretagne, mais je ne vais pas m’y installer". Dans un entretien au journal Ouest France mercredi, Valérie Trierweiler a tordu le cou à une rumeur qui circulait depuis quelques jours. La compagne de François Hollande va même porter plainte contre X pour "usurpation d'identité" alors qu’une demande de permis de construire a été déposée en son nom dans la commune de Locmariaquer, dans le Morbihan.
La compagne de François Hollande est "stupéfaite"
"Mme Trierweiler apparaît sur la demande comme second demandeur avec une personne qu'elle ne connaît pas", a précisé son entourage. La journaliste à Paris-Match aurait été "stupéfaite" de voir son nom, auquel est accolé, avec une faute d'orthogrape, son nom de jeune fille, apparaître sur cette demande.
"En aucun cas, Mme Trierweiler ne connaît la personne qui apparaît aussi sur la demande de permis de construire. Et elle n'a jamais décidé d'acquérir de bien et de s'installer là-bas, même si elle aime cette région", a précisé l’entourage de la compagne de François Hollande.
La rumeur s’était répandu à grande vitesse
Le 30 septembre dernier, citant un "parlementaire breton", le quotidien Ouest France affirmait que la compagne du président de la République cherchait à acquérir un terrain constructible, dans le secteur de la rivière de Crach, dans le pays d'Auray. "Elle a déposé un permis de construire il y a environ un mois", avançait l’élu dans le régional régional. Le journal rapportait également que le couple présidentiel aurait récemment "survolé le secteur en hélicoptère". Ses sources : des "discussions de comptoir".
L’information avait également été relayée par le magazine people Voici sous le titre "Valérie chez les Bretons ?". Michel Jannot, le maire de la commune morbihannaise de Locmariaquer, se montrait alors formel : "Oui, elle veut faire construire une maison dans le coin. Elle nous a contactés, tout comme la ville de Crach", indiquait-il au magazine.
"Une escroquerie ou une manipulation"
Valérie Trierweiler a donc décidé d’engager une procédure pour connaître l’origine de cette usurpation d’identité. "J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une rumeur", confie-t-elle mercredi à Ouest France, "mais il semble que nous ayons affaire à une escroquerie ou une manipulation".