Pour François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, la France et l'Europe doivent accueillir "provisoirement" les migrants tunisiens, quitte à négocier dans un deuxième temps "leur retour quand ils auront choisi un gouvernement", a déclaré dimanche sur Europe 1 lors du Grand Rendez-Vous le leader syndical. "Ce n'est pas une invasion", a t-il ajouté.
Quant à l'immigration du travail, il ne "souscrit pas" à l'objectif de la faire baisser. La France est un des pays d'Europe où il y a le moins d'immigration, a t-il souligné. "Cessons de parler de la France dépassée par ces immigrations".