Le musée du Bourget veut le remettre en état de marche pour le plaisir des passionnés.
Vous rêviez de monter à bord du Concorde ? Votre vœu pourrait être exaucé. Le musée du Bourget veut proposer, chaque année, une démonstration de roulage du supersonique. C’est le blog Pour ceux qui aiment le net qui reprend l’information révélée à la fin de l’émission C Dans l’air du 3 février.
Yves Calvi clôture l’émission en annonçant que le Concorde va reprendre du service :
"Maintenir le Concorde en vie"
Sur le plateau de l’émission, Gérard Feldzer, directeur du Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget, explique qu’un programme a été lancé pour réactiver les moteurs du supersonique. "Nous nous efforçons de maintenir le Concorde en vie", souligne-t-il, "le but est de se replonger dans une époque". Et pour cela, l’association "Les amis du Concorde" fera appel aux bénévoles.
"Tous ceux qui veulent participer à ce projet pourront nous aider, explique Gérard Feldzer à Europe1.fr, un coup de main technique, financier ou même juridique". Car si l’envie de faire revivre le Concorde est concrète, le projet, n’en est qu’à ses débuts. Le musée de l’Air aura besoin de l’éclairage de juristes afin de connaître les règles à respecter, notamment sur le nombre de personnes qui seront autorisées à monter à bord. Car dans l’idéal, le Musée de l’Air voudrait permettre au public de prendre place dans l’appareil pendant la démonstration de roulage.
"Avec beaucoup d’argent, on pourrait le faire voler"
Une association de techniciens, bénévoles, d’Air France, planche déjà sur le projet. Des techniciens qui avaient l’habitude de travailler sur la flotte de Concorde avant sa retraite en 2003. Un rêve de passionnés, donc, qui va nécessiter plus de 10.000 heures de travail. "Nous allons bientôt être aidés par les Anglais, précise le directeur du Musée de l’Air, des anciens de British Airways veulent nous donner un coup de main."
Le 27 juin 2003, le Concorde effectue son dernier vol sus les couleurs d'Air France. Il décolle de Paris et se pose à Toulouse:
"C’est un grand défi. Il faudra environ un an pour réparer les réservoirs de carburant et les systèmes hydrauliques", précise Gérard Feldzer, soulignant qu’"avec beaucoup d’argent, on pourrait le faire voler" de nouveau.
- Le Concorde vous fait-il encore rêver ?