Vous vous posez des questions sur le cancer ? Peut-être, comme la moitié des Français atteints par cette maladie, vous n’avez pas osé asséner de questions votre médecin ou alors jugé ses explications trop compliquées. Vous avez, peut être, eu le réflexe d'aller sur Internet pour essayer d'obtenir le maximum d'informations possibles sur la maladie. Des informations, qui, bien souvent, ne sont pas fiables.
Pour répondre à toutes les interrogations des patients atteints d'un cancer et de leur entourage, l’Association pour la recherche sur le cancer (ARC) vient de lancer un site. Les informations sont validées par le ministère de la Santé. Ce qui change tout.
Ils sont nombreux, en effet, à avoir fait les frais des erreurs de sites médicaux sur internet. Pour Vera Levi, c’était il y a sept ans. Quand elle a appris que sa mère avait un cancer du pancréas, sa fille a voulu aller se renseigner sur le Net. Une catastrophe. "Toutes les infos qu’elle avait trouvées étaient fausses" explique la maman.
"Ma fille a trouvé des horreurs sur Internet" :
10 chercheurs répondent à vos questions
Créé à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, qui se déroulera le 4 février prochain, le site se présente sous forme d’un espace de dialogue. Depuis lundi et jusqu'au 18 février, les internautes peuvent poser leurs questions sur les avancées de la recherche, tant en matière de prévention, de dépistage que de traitements. Ce sont dix chercheurs dans différents domaines de la cancérologie qui y répondront.
De nombreux sites de santé abordent le cancer sous différentes formes. Mais jusqu’ici, il n’y avait pas de site pratique pour informer les malades et leurs proches et aucun n'était validé par le ministère de la Santé, comme c'est le cas pour Grand-direct-chercheurs.com.
Un débat en mutiplex
A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’ARC organisera également un débat en multiplex. De 17h à 19h, les dix chercheurs qui participent au site prendront part à un débat en multiplex, le "grand direct des chercheurs". Il se déroulera à Paris, Lyon et Marseille et sera retransmis sur internet.
La participation est gratuite et ouverte à tous dans la limite des places disponibles. Il faut toutefois s’inscrire sur l’espace de dialogue.