Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a confirmé mercredi son opposition à la mise en place d'un récépissé délivré lors des contrôles d'identité, la jugeant "très difficile", "trop bureaucratique et lourde à gérer".
Il a expliqué qu'il ne fallait "pas compliquer, de manière déraisonnable le travail" des forces de l'ordre "sur le terrain", dans un discours prononcé à Paris devant des responsables policiers et gendarmes. Une grande partie de la gauche souhaitait la mise en place de ce récépissé, supposé être un outil efficace contre les contrôles au faciès, mais les syndicats policiers y étaient résolument hostiles.