L'info. Le Premier ministre a annoncé mardi, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, qu'il lançait une procédure pouvant aboutir à la dissolution du groupe d'extrême droite Troisième Voie et d'autres "groupements" de cette mouvance.
"Toute confiance en la justice". "On n'avait pas le droit de brutaliser jusqu'à la mort" le militant anti-raciste, décédé le 6 juin à l'âge de 18 ans, a déclaré le Premier ministre devant les députés. "Le gouvernement est déterminé à agir (...) je fais toute confiance à la justice pour que les auteurs soient condamnés sévèrement", a ajouté Jean-Marc Ayrault.
Regardez l'annonce de Jean-Marc Ayrault :
La procédure lancée. Le Premier ministre a rappelé qu'une procédure contradictoire avait déjà été lancée le week-end dernier contre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le groupe de 20 à 30 personnes qui constitue une sorte de service d'ordre de Troisième Voie. Il a ensuite précisé qu'une même procédure allait être engagée contre Troisième Voie "et pour tous les groupes, associations et groupements d'extrême droite contraires aux valeurs et aux lois de la République".
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Un décret dès le 26 juin ? "C'est à l'issue de cette procédure contradictoire, si elle s'avère à conduire à la dissolution, que le président de la République prendra un décret en Conseil des ministres", a-t-il ajouté. Le décret pourrait être signé dès le 26 juin, croit savoir Le Parisien.
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Les personnes mises en examen après le décès de Clément Méric, dont l'auteur présumé des coups mortels, sont des sympathisants des Jeunesses nationalistes révolutionnaires. La référence à des groupes "d'extrême droite" a entraîné des réactions sur les bancs de l'opposition, certains députés évoquant à haute voix les groupes d'extrême gauche. Jean-Marc Ayrault les a en retour invités à faire preuve d'"un peu de dignité".