Utiliser une partie de son temps de travail pour se dédier à une association ou à un projet humanitaire, ce sera peut-être bientôt possible. La ministre de la Vie associative, Najat Vallaud Belkacem, a annoncé mardi qu’elle présenterait un dispositif permettant cela lors de la conférence sociale de la fin de semaine, rapporte Le Figaro.
“Nous devons faciliter l’engagement des salariés, qui répond à une aspiration croissante de nos concitoyens, mais aussi à un besoin des associations”, a expliqué la ministre lors de l’assemblée générale du mouvement associatif.
Deux dispositifs possibles. Annoncée pendant la campagne présidentielle, la création d’un tel congé n’est cela dit pas encore définie concrètement. Le Haut conseil de la Vie associative a déjà travaillé sur le sujet et évoqué deux pistes possibles. Dans le premier cas, le salarié pourrait bénéficier de dix jours par an pendant lesquels il pourrait travailler pour son association, s’il en est président ou trésorier. Malgré son absence, il serait néanmoins payé par son entreprise.
L’autre possibilité consisterait à permettre à n’importe quel salarié de partir pendant six mois sans être rémunéré, mais en gardant son poste dans l’entreprise. Le principal concerné devrait cela dit motiver sérieusement sa démarche. L’entreprise pourrait refuser le départ du salarié si elle le considère indispensable.
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