Le réseau social aux 800.000 millions d'utilisateurs est placé sous surveillance pendant 20 ans.
Les données personnelles des utilisateurs de Facebook bientôt mieux protégées ? Le réseau social a en tout cas accepté mardi un accord à l'amiable dans l'enquête menée par la Commission fédérale du commerce (FTC) américaine sur ses pratiques en matière de vie privée.
Selon l'accord négocié, Facebook s'engage à ne plus mentir sur la façon dont elle utilise les informations personnelles de ses utilisateurs. En outre, le réseau social devra demander la permission des utilisateurs avant de modifier la façon dont les informations personnelles sont partagées.
Des données personnelles divulguées ?
Facebook, qui revendique plus de 800 millions d'utilisateurs, a souvent été critiqué pour ses pratiques en la matière. La FTC accusait le réseau social d'avoir menti à plusieurs reprises sur sa politique de confidentialité. La commission assure en effet que Facebook a partagé les données personnelles des utilisateurs avec des annonceurs publicitaires.
De même, la société n'a pas averti les utilisateurs qu'elle modifiait les paramètres de confidentialité de son site, en décembre 2009. Ainsi, certains utilisateurs ayant configuré leur profil pour plus de confidentialité, ont vu leurs données personnelles rendues publiques automatiquement. A titre d'exemple, les listes "d'amis", rendus privées par certains utilisateurs, avaient alors été rendues publiques, rappelle la Commission.
Zuckerberg reconnaît "un paquet d'erreurs"
"L'innovation chez Facebook ne doit pas se produire aux dépens de la vie privée du consommateur", déclare le président de la FTC Jon Leibowitz dans un communiqué. Forcé de s'expliquer sur ses paramètres de confidentialités douteux, le fondateur et directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu "un paquet d'erreurs" qui ont "souvent éclipsé une grande partie du bon travail que nous avons fait".
"Faire de Facebook le leader en matière de transparence et de contrôle en matière de vie privée", a-t-il assuré. Il a annoncé dans la foulée la création de deux nouveaux postes de responsables "vie privée".
D'autres réseaux sociaux comme Twitter ou Buzz de Google ont été placés sous surveillance par la FTC pour des problèmes similaires de protection des données personnelles de ses utilisateurs.