L'espace aérien français ne sera pas fermé. C'est ce qu'a affirmé, mercredi midi, l'aviation civile. "Pour moi, en basse altitude, il n'y a aucun problème, ni aujourd'hui, ni demain, ni après-demain", a déclaré Patrick Gandi, directeur général de l'aviation civile. "On ne fermera pas (l'espace aérien français) sur cette éruption-là, c'est très clair", a-t-il assuré.
Le nuage se dissipe
Selon les services météorologiques islandais, le volcan Grimsvötn n'a pas connu d'activité depuis 4 heures du matin et son panache de fumée a quasiment disparu. Après avoir atteint jusqu'à 20 kilomètres dans les heures qui ont suivi l'éruption samedi soir, le nuage de cendres craché par le Grimsvötn s'est rapidement réduit jusqu'à moins de 2.000 mètres mardi en fin de journée, laissant entrevoir une fin rapide de l'éruption, selon les autorités islandaises.
La DGAC avait demandé, mardi, aux compagnies aériennes d'effectuer "une étude de sécurité avant d’entreprendre des vols dans les espaces concernés par les cendres" afin "d’évaluer les risques" et "choisir les trajectoires".
Fin de l’éruption ce week-end
A Clermont-Ferrand, une cellule de veille s’affaire depuis dimanche dans son laboratoire pour suivre l’évolution des cendres, sur ses écrans via les images transmises par un satellite européen. "On voit peut suivre les cendres qui apparaissent en bleu", décrit l’un des chercheurs, devant son ordinateur. "Et on voit très bien de quelle manière elles s’étendent et on remarque que la quantité reste importante, même si elle est moindre par rapport à l’an dernier", poursuit-il.