Un sondage vient de donner raison à la réputation de fins gourmets des Français. Ou au choix, à leur image de beaux parleurs. Ils sont 81% à dire qu'ils cuisinent, et en moyenne 1h22 par jour, selon un sondage Ipsos réalisé pour Cuisines en fête, qui fédère 1.200 initiatives de cuisine "fait maison" du 23 au 25 septembre.
Les femmes derrière les fourneaux
Si 52% des Français disent cuisiner souvent, le féminisme n’a pas encore tout à fait conquis la cuisine. Les femmes passent en effet plus de temps derrière les fourneaux (65% d'entre elles cuisinent fréquemment contre 38% d'hommes). C’est encore plus vrai chez celles de 40 ans et plus (67%) et celles qui vivent en couple (72%).
Un écart qui se réduit tout de même avec l’âge : les hommes de 18-29 ans (45%) et quadras (47%) sont ceux qui déclarent le plus "fréquemment" cuisiner. Les 18-29 ans cuisinent même presque autant que les femmes du même âge (82% contre 84%).
Les Français cuisinent en solo
Mais 96% des conjoints déclarent que dans leur couple, la femme est le référent en matière de cuisine. Elles sont quand même 66% à leur renvoyer le compliment.
Les clichés sur la qualité de vie hors de Paris se voient appuyés par ce sondage, car la province cuisine davantage (54%) que l'Ile-de-France (44%).
Derrière leurs fourneaux, les Français largement mitonner en solo (70%), plutôt qu’avec leur conjoint (20%), leurs enfants (7%) ou des amis (2%), surtout les femmes et les catégories plus âgées. Un isolement qui peut être dû à la manière sévère dont les Français jugent leurs petits plats : ils s’attribuent en moyenne seulement 6,2/10.
Mais ils gardent espoir : ils se sentent capables de réaliser plus de la moitié des seize "grands classiques" de la cuisine française qui leur étaient présentés dans le sondage. En tête, les crêpes, que 83% des sondés sont sûrs de savoir faire, devant la tarte aux pommes (73%), la quiche lorraine et le gratin dauphinois (69%).
Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 adultes du 21 au 27 juillet selon la méthode des quotas.