Les Parisiens souffrent de la grève de la SNCF sur les lignes RER en ce début d'Euro. Qu'ils se consolent, ils ne sont pas les seuls ! Un préavis de grève a été déposé jeudi du côté des transports en commun bordelais pour toute la durée de la compétition, a rapporté Sud Ouest.
Échec des négociations. Jeudi, les négociations entre la direction de la TBM (Transports de Bordeaux-Métropole) et l'intersyndicale ont échoué. Cette dernière a donc décidé de maintenir son préavis de grève qui court jusqu'au 10 juillet, soit le jour de la finale de l'Euro. Le point d'achoppement s'est situé sur une prime de 500 euros réclamée par les syndicats et dont la direction ne veut pas entendre parler.
Réquisitions ? Le préfet Pierre Dartout a de suite réagi en annonçant que des réquisitions n'étaient pas exclues. Les transports en commun sont en effet indispensables pour desservir le stade Matmut-Atlantique et la fan zone. La ville va recevoir en tout cinq matches : Galles-Slovaquie dès samedi, Autriche-Hongrie mardi, Belgique-République d'Irlande le 18 juin, Croatie-Espagne le 21 juin et enfin, un quart de finale le 2 juillet.
La ligne A abandonnée. Pour pallier à l'absence des chauffeurs en grève, la TBM a d'ores et déjà décidé de fermer la ligne A du tramway afin de concentrer les effectifs sur les lignes B et C qui desservent le stade (via une navette pour la première, directement pour la deuxième). Pour plus d'informations, la TBM a mis en ligne les prévisions destinées aux spectateurs du match de samedi.