Bordeaux : des habitantes réclament le retour de l'éclairage public

  • Copié
Stéphane Place // Crédit photo : Valentino Belloni / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à

Depuis janvier 2023, Bordeaux a pris la décision d'éteindre une partie de l'éclairage public entre 1 heure et 5 heures. Mais cette initiative, malgré ses aspects bénéfiques, n'a pas été accueillie chaleureusement par une partie des habitants qui pointe un accroissement du sentiment d'insécurité la nuit. Lancée par une Bordelaise, une pétition réclame le retour à la lumière.

Il n'y a pas que les ménages qui veulent faire baisser leurs factures d’électricité en éteignant la lumière. C’est aussi une réalité dans les communes avec la crise énergétique. Pour cette raison, et celle écologique, beaucoup de villes éteignent les lampadaires des rues la nuit. C’est le cas à Bordeaux, au grand dam de ses habitants qui se plaignent de cette obscurité . Une pétition a même été lancée pour le retour de l’éclairage nocturne. Elle a récolté plus de 700 signatures.

Des habitantes inquiètent pour leur sécurité

Pour les pétitionnaires, la décision de la ville de réduire l'éclairage public renforce le sentiment d’insécurité. La peur de se casser la figure, la crainte aussi de subir une agression. Une angoisse qui n’est pas forcément étayée par des chiffres, mais qui reste néanmoins présente. Au point de demander le retour de la lumière après 1 heure du matin dans toutes les rues de la capitale girondine.

Sur son site, la municipalité écologiste présentait l'initiative comme "une action complémentaire à la stratégie de rénovation de l’éclairage public pour une ville plus sobre en énergie et plus respectueuse du monde du vivant". Depuis sa mise en place, les plaintes négatives sont remontées aux oreilles de la mairie qui a souhaité y répondre. "Nous ne sommes pas dogmatiques, nous avons décidé de restaurer l’éclairage dans quelques rues", a ainsi déclaré Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, lors d’une conférence de presse sur la sécurité, au début du mois de novembre, se disant très attentif aux "remontées de terrain".