A Calais, les mêmes scènes recommencent. Non loin de l'ancienne "jungle", sur les parkings de stations-service, des groupes de jeunes hommes tentent régulièrement de s'introduire dans les remorques des poids lourds. Ils jouent à cache-cache avec les voitures de police qui patrouillent dans la zone en espérant gagner la Grande-Bretagne. Selon les associations, 300 à 400 migrants seraient présents sur le secteur.
"Les mêmes agissements qu'avant". Certains transporteurs routiers découvrent régulièrement des bâches de camion lacérées, des marchandises abîmées. "On retrouve les agissements d'avant le démantèlement, avec 30 voire 40 personnes qui essayent de monter à bord des véhicules", s'inquiète David Sagnard, le patron des Transports Carpentier. "C'est pour ça que l'on alerte les pouvoirs publics." "Et nous ne sommes qu'au mois de février", constate un autre transporteur convaincu qu'au printemps prochain la pression migratoire sur Calais sera encore plus forte.
Sécuriser le passage d'un train. Mercredi après-midi, un important dispositif de forces de l'ordre a été déployé dans le port de Calais. Il visait à sécuriser le passage d'un train transportant des conteneurs envoyés par ferrys en Grande-Bretagne.