La première épreuve du baccalauréat 2016, c'est le 15 juin. Comme d'habitude, les élèves de terminale plancheront d'abord sur l'épreuve de philosophie, avant d'enchaîner avec l'histoire-géographie et le Français. Dans Il n'y en a pas deux comme elle, la journaliste éducation au Figaro, Sophie de Tarlé, donne cinq conseils aux futurs bacheliers pour bien entamer les révisions du baccalauréat.
Avoir une idée précise de ce qu'on va faire après le bac. "C'est un puissant levier de motivation pour réviser", explique Sophie de Tarlé. Derrière cette projection peut aussi bien se cacher "l'envie de faire un métier en particulier" ou une ville "dans laquelle on veut étudier", décrit la journaliste. En se donnant des objectifs, on est ainsi plus à même de réussir ses défis et donc ses épreuves du bac.
Planifier ses révisions. Il faut être ordonné et consciencieux. Sophie de Tarlé recommande ainsi de "regarder ce qu'il reste à faire et ensuite de répartir les matières et chapitres dans des cases sur un calendrier". "Pendant les révisons, c'est aussi le corps qui est mis à rude épreuve", indique la journaliste, d'où l'intérêt de "se donner une routine comme un sportif". La régularité est une autre qualité nécessaire. "En travaillant toujours aux mêmes heures et petit à petit, le cerveau va s'habituer et il se mettra en route beaucoup plus efficacement après", selon la spécialiste éducation du Figaro.
Ne pas "ficher". Sophie de Tarlé était pro-fiches pour les révisions. Mais ça, c'était avant. "J'ai été convaincue par des experts", confie la journaliste. "Les fiches permettent d'avoir un petit résumé mais souvent, les élèves font des fiches qui ressemblent à des cours et ils perdent beaucoup de temps à les faire", souligne la spécialiste éducation. Plutôt que de passer plusieurs heures pour réaliser ces petits résumés, préférez "un cours très bien fait, un livre ou des fiches détachables".
Commencer par les matières à gros coefficient. Le conseil pourrait paraître évident, mais chaque année des élèves préfèrent commencer par réviser les matières qu'ils apprécient le plus. Or, il faut toujours privilégier les matières qui compteront le plus dans la note finale. En effet, en cas d'échec sur ces épreuves à gros coefficient, tous les efforts consentis pourraient s'envoler.
Travailler en groupe, mais en silence. "Travailler en bibliothèque, c'est beaucoup plus efficace que tout seul dans sa chambre", signale la spécialiste éducation. Ce lieu de révision répond en effet aux mêmes caractéristiques que l'open space, où la productivité des salariés augmente. Pourquoi ? Car on se concentre davantage en raison des personnes aux alentours. "Vous savez que vous êtes espionnés, que vous travaillez sous l’œil de l'autre : vous vous sentez observés", dépeint la journaliste. L'impression n'est pas forcément très agréable, mais a le mérite d'être efficace.