Ouigo va assurer trois allers-retours Lyon-Paris pour "proposer des TGV populaires à toujours plus de Français"

  • Copié
Lucie de Perthuis , modifié à

Alors que Ouigo, le TGV low-cost de la SCNF, passe le cap des 50 millions de voyageurs, le directeur général Stéphane Rapebach était l'invité de la matinale d'Europe 1, mardi. Il détaille le développement de la ligne Ouigo Paris-Lyon. A partir du mois de juin, trois allers-retours seront en effet assurés par Ouigo, à des prix très attractifs. 

Depuis sa création en 2013, Ouigo a transporté pas moins de 50 millions de voyageurs, dont 17 millions en 2019. Un développement express et le passage d'un cap symbolique qui soulève des questions. Pour y répondre, le directeur général de Ouigo Stéphane Rapebach est l'invité de la matinale d'Europe 1, mardi. Il précise les contours du renforcement de la ligne Paris-Lyon à partir du 1er juin 2020. 

Trois allers-retours par jour

Les voyageurs pourront en effet profiter, à partir du mois de juin prochain, de trois allers-retours entre les deux grandes villes de France. "Lyon est une ville où historiquement Ouigo était déjà très présent. Aujourd'hui, le trafic entre Paris et Lyon Saint-Exupéry représente trois millions de voyageurs à l'année", explique le directeur général. C'est pourquoi la filiale du groupe SNCF a choisi de développer le trafic entre les deux centres-villes en multipliant les trains, à des prix imbattables : 16 euros pour les adultes, et 8 euros pour les enfants. 

"Donner à chacun la possibilité de voyager"

Il y aura trois départs quotidiens depuis Paris : un à 6h30, un à 12h30 et un dernier à 18h30. Depuis Lyon, les Ouigo partiront à 9h30, 15h40, puis 21h30. "On croit à l'accroissement de trafic", assure Stéphane Rapebach. "On souhaite que tous les gens qui prennent encore leur voiture entre Paris et Lyon, qui prennent le bus ou des covoiturages, puissent choisir un TGV moins cher", poursuit-il. 

Après l'ouverture des lignes Paris-Marseille, mais aussi Montpellier, Nîmes et Toulouse, Ouigo poursuit sa stratégie de développement sur le territoire français. "Depuis sept ans, on affiche la volonté de proposer un TGV populaire à toujours plus de Français. Proposer un TGV plutôt que la voiture, et donner à chacun la possibilité de voyager", affirme Stéphane Rapebach. "Notre stratégie n'est pas de concurrencer le TGV classique, mais de proposer à chacun deux offres complémentaires, pour augmenter le trafic. Et c'est ce qu'il se passe sur les lignes où l'on a développé les deux offres", se félicite le directeur général, qui précise que les trains Ouigo comptent 1.268 places. 

Pas de ligne Paris-Lille prévue

En ce qui concerne la ligne Paris-Lille, ce n'est pas encore au programme de Ouigo. "Pour l'instant, on pleinement est focalisés sur la réussite à Lyon", explique Stéphane Rapebach, qui précise tout de même qu'il "peut y avoir des développements futurs". 

Selon le directeur général, Ouigo vise la rentabilité dès l'année prochaine.