Moins d’une semaine avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et sa grande parade sur la Seine. Pour les pilotes des 80 bateaux mobilisés pour l'occasion, l'heure est aux dernières répétitions. Europe 1 a ainsi pu assister à des sessions de formation en simulateur.
Le pilote fait donc face à un poste de commande, le même que celui installé sur le bateau, ainsi qu'à trois grands écrans qui le plongent dans une reconstitution de la scène comme s'il était en pleine parade au milieu des feux d'artifice. Il doit alors réagir aux scénarios que lui réserve l'ordinateur sur simulateur. "Je vais donner un millimètre de barre et mon bateau va tout de suite s'en aller. C'est presque plus compliqué sur simulateur que dans la vraie vie", témoigne Jean-Pierre, 69 ans.
Des entraînements virtuels qui viennent en complément
Aguerri, cet habitué de la navigation doit tout de même s'adapter. "Notamment au niveau des communications. Dans la vraie vie, elles sont rares. Or, ce fameux jour du 26 juillet, nous allons être dirigés par un poisson pilote. Il va nous dire si on va trop vite, si on est un peu trop à droite, un peu trop à gauche". Ce dernier devra faire respecter un tempo réglé au mètre près.
Ces entraînements virtuels viennent compléter ceux en situation réelle. "Si vous faites un entraînement sur la scène, les décors ne sont pas montés. Donc pour essayer d'être le plus proche possible, il faut faire les deux. Le simulateur permet d'apporter des éléments de décor à certains endroits et des éléments sonores", explique Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France. Néanmoins, même dans ces simulations, certaines performances de la cérémonie d'ouverture ne sont pas indiquées pour entretenir le mystère.