Accident mortel à un péage: l'auteur en fuite, son complice mis en examen

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Les investigations se poursuivent "à l'aide des instruments internationaux" © Benjamin Peter
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avec AFP
L'homme suspecté d'avoir été au volant de la voiture qui a mortellement renversé cette employée de la Sanef, le 13 août dernier, a pris un avion le soir de l'accident, en direction d'un pays du Maghreb, explique le parquet de Sarreguemines ce mercredi 4 septembre. 

Le responsable de l'accident mortel survenu avec un véhicule volé le 13 août au péage de Saint-Avold (Moselle) est en fuite à l'étranger mais son complice a été mis en examen, a annoncé mercredi le parquet de Sarreguemines. Le Citroën Berlingo qui avait mortellement percuté une employée de la Sanef âgée de 59 ans avait été volé le soir même à une association "par deux individus venus de Forbach", indique le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, dans un communiqué.

Les deux personnes avaient ensuite pris la fuite, l'une à bord du véhicule volé, l'autre à bord de son propre véhicule. L'accident s'était produit quelques minutes plus tard, la voiture volée percutant l'employée de la Sanef "en voulant forcer la barrière du péage", précise le magistrat. Une seconde barrière de péage avait ensuite été forcée, à Farébersviller.

 

Il quitte la France le soir de l'accident 

Une information judiciaire a été ouverte le 21 août, et le co-auteur du vol a été interpellé le 29 août. Mis en examen pour "vol en réunion", il a été placé sous contrôle judiciaire. "Connu des services de police", il ne présente aucune condamnation à son casier judiciaire. En revanche, l'enquête a pu établir que le conducteur du véhicule volé a quitté la France "dès le soir de l'accident", et a pris un avion "depuis l'aéroport de Bruxelles en direction d'un pays du Maghreb", précise le procureur.

Les investigations se poursuivent "à l'aide des instruments internationaux" afin de l'interpeller, conclut-il. Au lendemain de l'accident, la Sanef avait exprimé sa "profonde tristesse" et apporté son "soutien" à la famille, aux proches et aux collègues de la victime, qui travaillait depuis 38 ans pour la société d'autoroute.