C'était attendu. Comme ils l'avaient indiqué à l'issue du verdict du procès le 25 novembre, les avocats de Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, ont déposé une première demande de remise en liberté mardi à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom.
Non coupable des coups mortels. La réponse de la chambre est attendue d'ici trois à quatre semaines. En cas de refus, les avocats pourront présenter d'autres demandes de remise en liberté. Toutefois, lors du procès, Cécile Bourgeon - qui a déjà passé trois ans en détention - a été reconnue non-coupable des coups mortels portés sur sa fille. Elle n'a été condamnée que pour quatre délits : non-assistance à personne en danger, recel de cadavre, modification de la scène de crime et dénonciation imaginaire d'un crime pour avoir monté le scénario de sa disparition dans un parc de Clermont-Ferrand, le 12 mai 2013. La cour a estimé qu'"il n'y avait contre elle qu'un seul élément à charge : la parole tardive et variable de Berkane Makhlouf".
Des arguments qui pourraient jouer en faveur de sa remise en liberté qui, si elle était validée, interviendrait dans les prochaines semaines.
Le 28 novembre, le parquet général de Riom a annoncé qu'il interjetait appel du verdict des assises dans le procès de l'affaire Fiona.