À Dijon, le grand-oncle et la grand-tante de Grégory Villemin pourraient être mis en examen vendredi, près de 33 ans après les faits. Jacqueline et Marcel Jacob n'ont pas dit un mot aux gendarmes depuis deux jours. Mais le procureur de Dijon a évoqué jeudi de nouvelles expertises sur les différentes lettres de menaces, puis de revendications "confondantes" pour la grand-tante et la grand-mère de l'enfant, Monique Villemin.
Jean-Marie Villemin "sidéré". Le père de Grégory, Jean-Marie Villemin, qui a été reçu par le procureur pour faire le point de l'enquête, se dit médusé par les soupçons qui pèsent sur sa mère. "Il a été sidéré que soit évoqué le nom de sa mère", confirme son avocate, Me Chastan-Morant.
"C'est bien dommage". "On peut toujours se dire que c'est bien dommage que tous ces éléments n'aient pas été connus dès le début de l'enquête, puisque ça a commencé le 16 octobre 1984. Mais d'un autre côté, il se veut très prudent puisque Jean-Marie et Christine Villemin ont été, tout au long de cette affaire, échaudés à plusieurs moments", souligne l'avocate. "Ce qu'ils [le couple Villemin] se disent surtout, c'est qu'ils ont bien fait de continuer à vouloir que cette affaire ne soit pas clôturée définitivement".