La star du volley Earvin Ngapeth a été condamné lundi à trois mois avec sursis, pour avoir agressé un contrôleur SNCF en juillet 2015.
Une amende. Le volleyeur, tout juste rentré du Brésil, où il avait été sacré deux jours plus tôt meilleur joueur de la Ligue mondiale, le premier tournoi international remporté par la France, a également été condamné à 3.000 euros d'amende. Il a en revanche été relaxé du délit d'entrave à la mise en marche du train.
La victime satisfaite. "L'essentiel pour moi est qu'il ait été jugé comme un citoyen lambda qui se permettrait d'agresser un contrôleur", a réagi François-Régis Calandeau, l'avocat de la SNCF et du contrôleur, qui s'est dit "satisfait" de la décision. Le conseil du volleyeur Hugues Bouget n'a pas souhaité faire de commentaire. La condamnation est conforme aux réquisitions du parquet, qui avait pointé à l'audience en janvier la "condescendance" présente "en filigrane de (la) procédure".
Un coup de poing. Le contrôleur accusait le frère d'Earvin Ngapeth d'avoir d'abord bloqué la porte d'un train à destination de Poitiers, le 21 juillet dernier. Puis, le ton montant, la star du volley tricolore l'avait selon lui insulté puis lui avait donné un coup de poing. Le joueur, qui faisait la "Une" de L'Equipe le jour des faits, lui avait également lancé le quotidien au visage, dit-il. Earvin Ngapeth, tout en reconnaissant avoir été "très énervé", a nié avoir frappé l'agent.