Quelque 3.300 personnes ont défilé dans le recueillement mardi après-midi à Wambrechies dans le Nord pour la marche blanche en hommage à Angélique, 13 ans, violée et tuée mercredi. Alors que David R., 45 ans, qui a avoué le crime, a été écroué dans la nuit de lundi à mardi pour séquestration, viol et meurtre sur mineur de moins de 15 ans, la marche blanche rassemblait 3.300 personnes. Certaines portaient des roses blanches, d'autres étaient vêtues de blanc, et se recueillaient dans le silence à peine troublé par les murmures.
Un long cortège qui n'en finit pas, une foule émue, la famille d'Angelique d'une grande dignité et la Ville de #Wambrechies sous le choc. pic.twitter.com/8wV7ear3Jk
— Laurie Moniez (@lmoniez) 1 mai 2018
Un mémorial érigé pour Angélique. "Nous vous remercions d'avoir répondu si nombreux pour soutenir la famille d'Angélique", a déclaré au micro, sur le perron de l'hôtel de ville, le premier adjoint au maire de Wambrechies, Michel Sas. Le cortège s'est ensuite dirigé vers le mémorial érigé pour Angélique dans un jardin de la ville, où fleurs et messages ont été déposés. Un lâcher de ballons blancs a également eu lieu.
À la demande de la famille, la foule crie "Angelique, on t'aime" avant le lâcher de ballons. Ultime intense moment d'émotion. Magnifique hommage à cette jeune fille tant aimée par ses proches. #Wambrechiespic.twitter.com/yNk6VywqQc
— Laurie Moniez (@lmoniez) 1 mai 2018
"Nos coeurs sont brisés, nos têtes sont remplies de questions, nos yeux pleurent mais nous ne faiblirons pas."
— LCI (@LCI) 1 mai 2018
Anaïs, la grande soeur d'#Angélique.#Wambrechiespic.twitter.com/OghNYOtxpo
Son corps retrouvé dimanche. Le corps d'Angélique a été retrouvé dimanche peu avant 2h à la suite des indications de David R., en garde à vue depuis samedi soir. Son avocat a souligné qu'il regrettait son crime, parlant d'"un homme complètement effondré, hagard, abasourdi, en larmes" lors de leur rencontre lundi. Dans des lettres écrites après son crime et adressées à sa famille, "il parle de troubles, de pulsions, de choses de sa vie qui sont en désordre", selon le procureur de la République de Lille Thierry Pocquet du Haut-Jussé.