Un peu plus de 65.000 jeunes qui s'étaient inscrits sur la plateforme d'admission post-bac (APB), très critiquée, sont toujours sans affectation à l'université, a indiqué vendredi soir le ministère de l'Enseignement supérieur dans un communiqué.
Une procédure complémentaire. Parmi ces 65.431 candidats, 38.780 n'ont reçu "aucune proposition sur les voeux formulés sur APB", et 26.651 ont postulé "uniquement dans des filières sélectives pour lesquelles leur candidature n'a pas été retenue", précise le ministère.
La procédure principale d'admission APB s'est terminée mercredi, et les candidats sans affection doivent désormais se tourner vers une procédure complémentaire, ouverte depuis fin juin, toujours sur la plateforme APB. Le ministère précise par ailleurs que parmi les plus de 65.000 candidats figurent toujours ceux qui auraient trouvé une place hors APB mais qui ne sont pas désinscrits de la plateforme.
187.000 places encore disponibles. Vendredi, seuls 22.891 candidats s'étaient inscrits. La procédure complémentaire est ouverte jusqu'au 25 septembre. Y sont proposées des places vacantes tout au long de l'été, les jeunes doivent donc consulter très régulièrement APB et postuler sans attendre dès qu'une proposition les intéresse. Un total de 187.000 places, en filières sélectives et non sélectives, y sont disponibles.
APB, un "énorme gâchis". Lundi, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait jugé que la plateforme APB était un "énorme gâchis", en référence aux dizaines de milliers de jeunes en attente d'une place à l'université. Une vaste concertation avec les acteurs de l'enseignement supérieur a débuté lundi pour "trouver rapidement des solutions pour la rentrée 2018", avait-t-elle ajouté.