Vendredi arriveront en France les premiers demandeurs d'asile dans le cadre du plan de répartition européen, a déclaré le ministère de l'Intérieur. Dix-neuf demandeurs d'asile érythréens provenant de "hotspots" en Italie sont attendus vendredi en région Pays de la Loire, dans le cadre de la première opération de "relocalisation" prévue par un accord européen fin septembre, a indiqué le ministère.
Pris en charge par une association. Leur souhaitant "la bienvenue en France", le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve assure "que leurs demandes d'asile seront examinées avec une particulière célérité". Ces candidats à l'asile ont transité par trois centres situés en Italie (Agrigente, Bari et Rome), et ils doivent arriver par autobus vendredi. Ils seront accueillis dans des structures dédiées à l'accueil de demandeurs d'asile situées à proximité de Nantes et gérées par l'association Saint-Benoît-Labre.
200 personnes en novembre. La France "a proposé à l'Italie et à la Grèce de prendre en charge 200 personnes en novembre, 300 en décembre et 400 en janvier", dans le cadre de ce programme prévoyant que 30.000 personnes soient accueillies sur le territoire en deux ans, ajoute le ministère dans un communiqué.
24.000 réfugiés sur deux ans. En septembre dernier, François Hollande avait annoncé que la France "était prête à accueillir 24.000 réfugiés" sur deux ans, dans le cadre du plan de répartition de 120.000 migrants de la Commission européenne.
La France avait déjà pris en charge quelque 600 réfugiés, essentiellement des Syriens, qui étaient arrivés de Munich début septembre, mais il s'agissait d'une opération distincte destinée à soulager l'Allemagne qui fait face à des arrivées très importantes depuis l'été.