Au lendemain de la perquisition du domicile de l'agresseur au couteau de Marseille, les enquêteurs s'interrogent sur les éventuelles complicités dont il aurait pu bénéficier. Dans leur ligne de mire, de mystérieux versements qu'il aurait reçus les jours précédents l'attaque, rapporte mercredi Le Parisien.
Environ 2.000 euros. Alors que cinq personnes ont été interpellées, la police se demande aussi d'où viennent les versements d'argent d'environ 2.000 euros reçus avant l'attaque de dimanche dernier. "Rien à cette heure n’indique que ces sommes aient été données pour qu’il commette ses crimes", relativise une source proche du dossier.
Son iPhone a parlé. Ces perquisitions ont été rendues possibles grâce à l'exploitation du téléphone portable de l'assaillant, selon des informations d'Europe 1. Ont également été retrouvées dans cet iPhone des traces de consultations sur Internet, le jour de l'attaque, de chants religieux musulmans. Cela pourrait constituer des premiers éléments objectifs de signe de radicalisation pour les enquêteurs, alors que l'assaillant n'était pas connu des services de renseignement.