Quelques minutes après l'attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure qui a coûté la vie à au moins deux agents, et permis à un détenu de prendre la fuite, le plan Épervier a été activé par la gendarmerie du département. De quoi s'agit-il ? Europe 1 fait le point.
Le monde de la justice est en deuil ce mardi : au moins deux agents pénitentiaires sont morts et plusieurs ont été blessés dans l'attaque d'un fourgon , au niveau du péage d'Incarville dans l'Eure. Les assaillants ont pu faire prendre la fuite à un détenu. Immédiatement après cette scène de violence, les autorités ont déclenché le plan Épervier, comme l'a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin .
Un dispositif enclenché pour retrouver un individu
Il s'agit d'un dispositif dirigé par la gendarmerie nationale qui est enclenché après un enlèvement, une évasion ou pour rechercher un individu. En fonction de l'ampleur de l'événement, divers moyens policiers sont déployés pour retrouver l'individu. Dans l'Eure, 200 gendarmes sont engagés, principalement des gendarmes départementaux et des motards de l'Eure mais également des départements voisins (Seine-Maritime, Calvados, Val-d'Oise et Yvelines), ainsi qu'un hélicoptère, a détaillé une source de la gendarmerie.
Une équipe du GIGN est également engagée pour participer à la traque de l'évadé et de ses complices. Sur l'autoroute A154, au péage d'Incarville, où le trafic a été interrompu, se trouvaient plusieurs véhicules de police et une tente blanche a été dressée, a constaté un correspondant de l'AFP.